Weekend du 19 juillet, on part sur la route des glaciers. Première étape dans la foule du lac Louise, au milieu des cars de touristes qui débarquent pour faire une photo du bout du lac et du château. Nous allons jusqu’à l’autre extrémité du lac, là où l’eau des glaciers toute blanche et crémeuse se déverse dans le lac.
On remonte ensuite vers le nord, en s’arrêtant pour un pique-nique au lac Herbert, puis pour dormir dans l’auberge de Mosquito Creek. Il s’agit d’une auberge perdue au milieu de la nature, rustique (sans douche ni électricité, mis à part pour cuisiner et avoir un peu de lumière) mais avec un sauna ! L’ambiance est tout à fait différente de celle d’une auberge de jeunesse, ici les gens, principalement des randonneurs, veulent justement un peu plus de confort qu’une tente avec un matelas gonflable.
Le lendemain, on est en pôle position pour remonter la promenade des glaciers. Le temps est très changeant, nous offrant de magnifiques images où les nuages s’accrochent dans les montagnes. On va voir le très beau lac Peyto sous la pluie. Puis, le soleil revient, et on découvre après 5 minutes de marche un lac moins connu, Upper Waterfowl lake, où l’on peut en admirer l’immensité sans la compagnie des cars de touristes.
Arrive ensuite bien sûr les glaciers ! On grimpe sur les chaînons Parker, petite randonnée de 5 km, pour admirer une partie du glacier Saskachewan, puis on va voir le très touristique glacier Athabasca. C’est dingue de savoir qu’on en voit en fait une toute petite partie, et que tout le champ de glace Colombia se trouve derrière les montagnes, là où presque personne ne peut accéder.
Quelques animaux se laissent apercevoir également. Deux mouflons canadiens ont l’air de trouver des choses intéressantes à manger dans les gravas au bord de la route. Arrivés à Jasper, on croise de petits wapiti-renne-caribou (on a toujours pas compris la différence entre tout ça).
À Jasper, on ne peut pas aller voir le lac Maligne car la route est fermée pour cause de feux de forêts. À la place, on explore le lac Pyramid et son île, où on rencontre des employés des parcs qui nous montrent des peaux de cougars, ours, chèvres des montagnes… On pique-nique ensuite au bord du lac avec en fond le mont Pyramid et ses couleurs rouge-orangées.
Sur la route du retour, on s’arrête aux chutes Athabasca. Les projections d’eau se mêlent à la pluie, avec en fond sonore le grondement de la rivière se déversant avec un débit impressionnant.





















